[cmsms_row data_padding_bottom= »50″ data_padding_top= »0″ data_overlay_opacity= »50″ data_color_overlay= »#000000″ data_bg_parallax_ratio= »0.5″ data_bg_size= »cover » data_bg_attachment= »scroll » data_bg_repeat= »no-repeat » data_bg_position= »top center » data_bg_color= »#ffffff » data_color= »default » data_padding_right= »3″ data_padding_left= »3″ data_width= »boxed »][cmsms_column data_width= »1/1″][cmsms_image align= »center » link= »https://www.gecco.fr/wp-content/uploads/2017/03/article-gecco.jpg » lightbox= »true » animation_delay= »0″]193|https://www.gecco.fr/wp-content/uploads/2017/03/article-gecco-300×171.jpg|medium[/cmsms_image][cmsms_text animation_delay= »0″]
Julien Pilette, ce jeune entrepreneur originaire d’Artres revient sur son cursus qui l’a aidé à créer en 2007 sa société et devenir co-fondateur et gérant de Gecco, entreprise solidaire d’utilité sociale spécialisée dans la valorisation des huiles.
Il interviendra lors de la conférence sur le thème « Loi relative à l’économie sociale et solidaire : quelles opportunités pour les territoires ? », ce mardi.
Son parcours
Après un DUT GEII pendant lequel il a côtoyé le monde associatif et humanitaire, Julien Pilette s’est tourné vers un DUT GEA, puis un Master 1 à l’IAE de Lille où il a eu « l’idée avec un copain de créer une activité autour des hu iles ». Il a poursuivi son cursus par un Master Développement Local Entrepreneuriat et Économie Solidaire à l’Université de Valenciennes. À raison d’une semaine de cours par mois, il a pu se consacrer à la préparation de son entreprise (qui a fait notamment l’objet de son stage), découvrir des structures, par exemple de finance solidaire et éclairer son choix de statuts. Cinq mois après le diplôme, les statuts de Gecco étaient déposés.
« Entreprendre avec du sens »
Pour cet entrepreneur qui a toujours voulu être son propre patron, il est logique de « coller à toutes ses valeurs ». Il faut améliorer notre façon de faire sans refuser le progrès. « Le problème que l’on a actuellement c’est que l’on présente les extrêmes opposés. On dépasse la limite que l’être humain et la planète peuvent accepter. […] Nous consommons beaucoup trop. […] Il faut réduire sa consommation en arrêtant les abus. Globalement j’essaie d’être dans le bon sens, j’ai des appareils modernes mais je répare moi-même ».
Ainsi, Gecco, implantée à Lille, collecte des huiles usagées dans les restaurants ou déchetteries et les envoie vers des filières internationales de recyclage. Mais pour limiter les transports et la pollution, un prototype d’unité de production de biodiesel a été développé afin de relocaliser pour « boucler la boucle : collecter, fabriquer et consommer localement« .
La filière d’économie sociale et solidaire de l’UVHC
Le master Développement Local Entrepreneuriat et Économie Solidaire forme des cadres, accompagnateurs de projet, agents de développement dans des collectivités locales ou autres structures mais aide aussi des étudiants porteurs de projets liés à l’économie solidaire, pour être d’abord au service de l’humain. Le Master a accueilli environ 350 étudiants depuis sa création. Il est possible d’opter pour la mention Administration économique et sociale dès le Master 1. Le Master 2 est surtout dédié à la formation continue.
D’autre part, le laboratoire IDP (Institut de développement et de la prospective) lance un cycle de conférences ce mardi 17 février à 17 h 45 à la salle des conférences sur le site des Tertiales avec pour premier thème : « Loi relative à l’économie sociale et solidaire : quelles opportunités pour les territoires ? ». Une 2e conférence est programmée en mai sur la formation en économie solidaire et sera l’occasion de fêter les 20 ans du master. Deux rendez-vous sont prévus dès la rentrée de septembre mais les thématiques restent encore à définir.
Il est conseillé de s’inscrire avant : anais.rebuccini@univ.valenciennes.fr
Source : La Voix du Nord – http://www.lavoixdunord.fr/region/valenciennes-du-biodiesel-pour-defendre-l-economie-ia27b36956n2664400
[/cmsms_text][/cmsms_column][/cmsms_row]